Comme évoqué en introduction de chapitre « PEINDRE EN TRÈS GRAND », après l’ouverture du marché à la publicité sur toute hauteur de bâtiment, le techniques ont vite évolué. Plus besoin d’un mur : des châssis fixés sur des supports décrépis et le tour était joué. Citroën a vite évalué le potentiel de l’un de ses murs occupant une place déterminante sur le périphérique Nord de Paris. À cette époque les abords de cette autoroute urbaine n’étaient pas aussi construits qu’aujourd’hui, et la lisibilité s’en ressentait très largement…

Après m’avoir proposé de trouver un visuel pour cet emplacement exceptionnel, ce à quoi que j’ai mal répondu ! la mise en peinture de la maquette (de Michel Hoszu) pour cette bâche de 450 m² destinée à être exposée sur le périphérique, Porte de St Ouen, m’a été confiée par Pigment 14 … Le principe a été de procéder par lés successifs, montés sur des rails verticaux et portant des coulisseaux.

© T. Quigniot

Cette publicité a été la première d’une longue série, qui se sont succédées au rythme de trois ou quatre par an avec une réalisation très rapidement confiée au numérique, reproduisant des photos montages, dignes de toute publicité destinée aux journaux ou aux « 4 par 3 », ces panneaux d’affichage publicitaires qui trônent dans tous nos espaces publics.

Cet espace urbain est aujourd’hui entièrement transformé, méconnaissable, les constructions actuelles bordant le boulevard Périphérique s’élevant bien au-dessus de la hauteur de cette structure, et se jouxtant sans plus laisser de place à une quelconque respiration visuelle… « tout se transforme »…