Comme la fameuse icône du Yin-Yang… un parfait équilibre des forces contraires.


Témoin de mon temps. Soyons clair : je ne me sens nullement investi de quelque mission que ce soit 😀

Mais ma « création artistique » ne pourra pas être dénuée d’une évocation d’une certaine forme de la réalité. Je reste très sensible. La souffrance de l’Autre m’affecte parfois terriblement, autant que l’expression du bonheur ou de la joie exprimée peuvent m’émouvoir profondément. Mon expression artistique voudra traduire, d’une façon ou d’une autre, un tel témoignage : je ne suis pas prêt à diffuser des images ou à publier des objets « esthétiques » qui ne représenteraient pas l’un des aspects de cette réalité.

J’ai toujours imaginé comme une balance d’équilibre : les souffrances au quotidien de l’Humanité sont à la mesure des efforts qu’elle entretient pour son bien-être matériel. Globalement, comme dans un système de réaction que l’on nomme « adiabatique » en thermodynamique. Avec aussi avec cette notion étendue de la thermodynamique qui fait état du couple en réaction dans sa relation à son milieu environnant : ici la Nature, la Terre elle-même…

Quand des groupes humains construisent leur confort en achetant une forme de paresse à l’effort et à la contrainte physique, alors leurs partenaires le paient de leur souffrance. Le plus de confort pour les uns ne peut pas aller sans le plus de souffrances pour d’autres. Quel que soit le mode opératoire, quels que soient les circonvolutions légales, les montages administratifs, les placements d’intermédiaires, de représentants et toutes ces formes d’« inhumanités » inventés pour masquer la réalité aux yeux des masses laborieuses…

Il ne faut pas négliger les aspects occultés de l’histoire récente et ne regarder qu’une seule face de la médaille, ni céder aveuglément aux discours grandiloquents. La survie et la « grandeur » de la France et de l’occident, ne se seront tout de même construites que sur la traite de esclaves et sur le massacre de populations entières (par millions) aux XVIIe,  XVIIIe, XIXe, XXe siècle ( et suivant…:- )  pour l’exploitation de denrées et de minerais disponibles sur leurs territoires… Les génocides multiples perpétrés sous prétextes de « pacification » sont vite oubliés quand les comptes en banque atteignent les sommets qui font aujourd’hui de la finance le leader en sous-main de la politique mondiale, en dehors de tout principe élémentaire de morale ou d’humanité… qui incomberaient eux, dit le banquier, aux responsables politiques !

Il ne faut pas oublier tout ça… écraser des peuples, militairement et/ou par la corruption forcenée des leaders ou des dictateurs locaux n’est pas sans retour de bâton !

On vend des armes et leurs consommables (cartouches, grenades, obus, gaz toxiques, …) à des dirigeants autant qu’à leurs adversaires que l’on organise en sous-main, et l’on voudrait s’étonner d’avoir à gérer des reflux de populations terrorisées et sans travail qui rejoignent ces « paradis » occidentaux ?

La boucle est bouclée, notre aisance n’a pour pendant que la misère et la souffrance des autres : il faut maintenant assumer nos dirigeants pervertis que nous avons nous-mêmes mis en place par une parodie de démocratie, et qui, au lieu de résoudre les problèmes à leurs sources -ne pas financer et entretenir les conflits ni la sur-exploitaion des ressources de ces peuples qui se trouvent démunis de leur droits élémentaires, c’est-à-dire d’être les habitants d’une terre qui est la leur- préfèrent obéir aveuglément, égotiquement, esclaves soumis à la finance, et poursuivre cette fuite aveugle vers cet « en avant » illusoire, qui ne peut mener qu’au chaos : c’est là qu’il me semble que nous en sommes aujourd’hui.

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