Dans la peau d’un aventurier…

Tous ces dédales auxquels nous sommes intégrés dans notre vie quotidienne, qu’il s’agisse de conversations à rebondissements ou de parcours physiques ou virtuels sensés nous mener, les uns ou les autres, à une meilleure préhension de l’étape suivante que nous aurons à aborder, tous ces dédales donc nous apparaissent comme familiers, souvent…

 

Un coin d'ombre         « Un coin d’ombre » ( 80 x 130 ) 

 

 

 

 

Glissement de tes reins                           « Glissement de tes reins » (100 x 100 )

 

 

 

Vers-le-coucher-du-soleil-8x5                  « Vers le coucher du soleil » ( 80 x 130 )

 

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 UTAH-8X5                   « Lueur d’espoir dans l’Utah » ( 80 x 130 )

 

 

… pourtant nous en dégager, voire nous en extraire ou nous en libérer, passe parfois par des interrogations que l’on n’imaginait pas possibles… le décor abordé nous apparaissant si familier de par sa nature, que l’on en esquivait la structure, alors considérée comme un « terrain connu » pour lequel une simple boussole propre au type de déplacement considéré, nous sortirait très simplement d’affaire…

 

 

 

                                     « Carrément dessous » ( 100 x 100 )

 

 

 

Femme-ou-oiseau-8x5                    « Femme ou oiseau ? »  ( 66 x 100 )

 

 

Mais que nenni ! Chaque nouveau panorama rencontré, à chaque crête de colline franchie nous voilà désorienté : « Mais où suis-je donc ?  Quelle direction prendre pour évaluer ce spectacle, quelle référence considérer pour attribuer avec certitude un nom à ce qui s’offre ici à mon regard ? »

 

Alain Biancheri est un ami Antibois, artiste peintre et Historien de l’Art, il a accepté de prendre sa plume pour traduire son ressenti face à ces peintures :

« Pour Bernard Héloua-Grimaldi, le corps garde à la fois son mystère et sa permanence. Si le sujet de ses peintures n’est pas immédiatement identifiable, c’est pour permettre de mieux appréhender les courbes et contre-courbes qui animent la surface de la toile. L’équilibre des pleins et des vides amènent le regard du spectateur à une interrogation initiale sur l’identité de la figuration, et le jeu des possibles s’ouvre alors : monde minéral, paysages imaginaires, espaces oniriques… Le choix des cadrages tronqués développe un effet de hors-champ qui accentue la prégnance de l’image ; celle-ci occupe pratiquement toute la toile pour favoriser l’immersion du regard et évacuer tout élément non pertinent. Les couleurs ne suscitent aucune interrogation sur la nature du sujet tant la chaleur des ocres et la subtilité des tons bruns-rouges ravivent les connotations charnelles. Le corps s’offre alors comme évidence avec le déploiement de ses méandres et l’opposition des zones concaves ou convexes : possible sculpture, où les lumières diffuses se propagent délicatement…se révèle ainsi le corps, nu et pur à la fois, impérial dans son isolement et mouvant dans un espace clos. » (Alain Biancheri, 2013)

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