J’ai négocié avec l’INRA au Cap d’Antibes, la location d’un local au titre d’atelier de peinture. En échange de service, il m’a été proposé un support pour exercer mon art, à Sophia Antipolis : un bâtiment, isolé, renfermant les produits dangereux, faisant face à l’entrée du site.

Ma question, à l’écoute de la présentation du site, a été : « L’attribution de l’INRA réside dans un travail de sécurisation et donc d’élimination de tout ce qui est dangereux ? » «Exactement , m’a-t-on répondu », « Pour atteindre cet objectif, vous utiliserez ces produits toxiques et dangereux, entreposés dans ce bloc de béton ? », « Tout-à-fait ! ».
Ce qui m’a amené à qualifier spontanément le bâtiment d’« envers du décor ! ».
La maquette s’en est trouvée pré-déterminée par cette boutade, l’idée a fait l’unanimité. La maquette réalisée à partir d’un photo montage sur Photoshop® a d’abord évoqué l’idée d’une arborescences se développant au dessus du local, et s’y reflétant comme dans un miroir.
La première maquette a été celle-ci :

1- recherche de « style » sur le site :
2- réalisation d’une surface conséquente pour en évaluer l’impact (de près et de loin) : niet !
3- on a donc réévalué la composition du visuel...
L’ajustement de la maquette convenue (proportions, teintes,…) se fait ainsi parfois en cours de réalisation…
L’idée était de ne pas reproduire à l’identique le paysage naturel sous nos yeux. La peinture est alors assise sur un soubassement minéral (teintes de la terre oxydée environnante)…
Surface latérale, vue de la sortie des bureaux…
Vue d’ensemble en quittant le site :

Ce travail m’a valu la commande d’un décor à réaliser chez un ingénieurs de l’INRA (Motu-Tapu).




Bravo! Au et à mesure je découvre ton talent extraordinaire ! De vraies œuvres d’art, toutes plus belles les unes que les autres!
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