Vous trouverez ci-dessous ma biographie, que j’ai eu le plaisir de voir publiée par « LE CONTRANNUAIRE 2013 » (Éditions 11-13). Description de mes expériences dans les différents domaines professionnels que j’ai abordés, jusqu’à ma décision de « faire mon choix » pour tracer ma route…et depuis cette date je poursuis mon chemin d’artiste peintre muraliste, qui est mon identification retenue à la « Maison des Artistes » depuis 1985…
Je me nomme Bernard Héloua-Grimaldi
Né sur les bords du Canal de Suez, en Égypte, Bernard Héloua-Grimaldi arrive en France à l’âge de 10 ans. Cette immersion dans un milieu social difficile lui fournira, grâce aux atouts d’une enfance heureuse, et à une bonne disposition pour le dessin, les éléments de son mode d’expression. Ses facilités dans les matières scientifiques l’orientent vers les études d’Architecture qu’il n’abordera qu’une fois obtenu le diplôme d’Ingénieur Civil de l’École Centrale de Lyon.
Porté par son souhait de participer au mieux-être de ses contemporains il partira en Afrique au titre d’une coopération civile au cours de laquelle il travaille à l’aménagement de zones rurales au Sénégal. La traversée de l’Afrique de l’Ouest en moto pour son retour en France l’enrichit encore d’une expérience mémorable de rencontres. Trente années plus tard, il aura encore travaillé à l’autosuffisance alimentaire de populations rurales de villages du Sénégal Oriental : cette période lui fournit l’opportunité d’un partage du quotidien auprès de groupes en grande difficulté de survie. Au bout de ses six années de travail intense, le constat est amère, dans de telles conditions : l’ « Afrique noire est (vraiment) mal partie » ( R.Dumont ).
C’est dix ans plu tôt, que sa traversée en stop du continent nord-américain aura eu l’effet d’une « révélation » : il doit faire de la peinture murale. Son objectif est limpide : intervenir sur l’espace public urbain pour tenter d’y apporter une part de rencontre du passant avec lui-même, une part d’intimité par les ouvertures visuelles vers un ailleurs qu’il propose au travers de ses créations murales. Sa peinture s’oriente vers la figuration narrative structurée, à son début, sur l’idée de transformation : mais les contraintes du commanditaire sont nombreuses et leurs objectifs boulonnés au contentement de leurs administrés, amenant parfois les élus-interlocuteurs à des décisions qui leur semblent « irrecevables »… Le goût de Bernard Héloua-Grimaldi n’est pas celui de décorateur et il ne s’orientait pas à priori vers le « trompe-l’œil », il persévère alors en exprimant son attrait pour l’harmonie et pour l’équilibre des formes, des couleurs et des lumières par la photo qui restera un refuge à son expression plastique.
Après la création et la direction durant cinq années d’un organisme de formation nommé EXCALIBUR –cette arme destinée à « vaincre sans détruire »– organisme qui a permis d’ouvrir la porte du monde du travail à plus de 300 jeunes et adultes en perte de confiance en Région Parisienne, Bernard Héloua-Grimaldi a choisi de s’installer sur la Côte-d’Azur, région merveilleuse en lumières et en couleurs et prodiguant une agréable douceur de vivre. C’est dans ce contexte qu’il a repris la pratique de l’Aïkido, art martial prônant «relâchement juste», «ouverture solide» et harmonisation «spontanée» avec la dynamique du partenaire, proposant ainsi les objectifs d’une discipline de vie.
C’est au contact de cette autre forme d’approche du décor urbain par le trompe l’œil et la couleur de façade vive et saturée, propre à cette Région fortement ancrée dans la tradition italienne par son histoire politique et de mouvements migratoires, que Bernard Héloua-Grimaldi a découvert et apprécié le « trompe-l’œil » académique qui lui a permis de réaliser des chantiers prestigieux.
Sans pour autant renier ses premiers choix de création, cette expérience lui a ouvert la voie vers la découverte d’une autre dimension de l’expression picturale…
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