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(…parfois… suivant la mise en page)
1991 : Désœuvré, je « pars chercher du travail » aux États-Unis !
J’ai été aidé en cela par un ami, Jean-Luc H. grand businessman devant l’éternel, qui m’offre ses miles acquis lors de des innombrables vols transatlantiques…!
Plusieurs étapes à travers le pays me mènent à Los Angeles, ville riche en peintures murales et qui abrite une célèbre association locale d’artistes, SPARC, dont je trouve les coordonnées dans les Yellow Pages. Rendez-vous pris j’ai convaincu la responsable Judy Baca, qui m’a invité à une consultation dans les mois qui ont suivi. J’ai donc remporté ce concours pour réaliser une peinture participative dans le NorthWood Street College à Los Angeles.
J’ai pensé lors de la conception de la maquette, honorer 1992 l’année anniversaire de la découverte de l’Amérique par « Christopher Columbus ». Lourde erreur : lors de mon intervention sur place, j’ai appris, de la bouche d’un journaliste du Los Angeles Times venu faire un reportage sur mon travail (voir coupure de presse ci-dessous), que les institutions ne fêteraient certainement pas une telle date : les états-uniens étant alors (en 1992 déjà !) considérés comme pétris de la culpabilité relative aux massacres des population autochtones ! Mon projet n’a été retenu que parce que l’anamorphose induit une lecture à deux niveaux : si les populations autochtones ne sont plus sur le devant de la scène, elles n’en restent pas moins résolument importantes, et présentes pour qui s’y intéresse…

N.B. : je ne connaissais même pas encore le nom de ©Photoshop !
Grâce à la complicité de la Directrice de ce Collège de 3000 élèves, et de son assistante (voir N.B. ci-dessous), le travail de mise au décor fut réalisé avec les enseignants qui ont su motiver leurs élèves, et cette agréable collaboration a permis d’étendre les surfaces à décorer au-delà du projet initial (ci-dessus)… les thèmes retenus étant discutés et définis avec élèves et parents d’élèves. Travail avec des adolescents graffeurs du quartier, hispanos, (refusant de parler l’anglais, mais qui ont volontiers réalisé la peinture sous mes directives… bien que je ne parle point l’espagnol…!). Quatre semaines de chantier, décor réalisé à la peinture acrylique, qui était acquise par mes soins chez les fournisseurs locaux et facturée à l’Association Maître d’Œuvre.
N.B. : En 2022, soit 30 ans plus tard, la Directrice de l’établissement qui m’avait accueilli à Los Angeles, alors à la retraite, m’a retrouvé via WhatsApp pour me « rassurer » quant à la pérennité de ma réalisation en partageant une photo de cette peinture qu’elle a retrouvée lors d’une visite de courtoisie dans son ex-établissement…!




Trop heureux de travailler en Californie, j’ai donc proposé une extension des décors, avec des sujets de thèmes proposés par les parents et toujours inspirés des traditions d’Amérique Centrale : des décorations complémentaires sur les autres murs de la cafeteria, une composition sur un autre bâtiment (visible depuis la cafeteria, lieu-pivot de la vie récréative du collège), des peintures au sol et sur un escalier extérieur. Parallèlement, un travail de graff (qui n’est pas du tout de mon domaine de compétence) a été réalisé par le stagiaire sur les façades des bâtiments visibles de la rue…
N.B. : Suite à ces travaux, les tags sauvages dans l’établissement ont cessé.
Sur les autres murs de la cafeteria : j’ai appris des parents qu’en Amérique Latine une tradition a pour référence les cinq maïs : le jaune, le noir, le blanc, le rouge et le bleu ! Les sujets étaient ainsi construits sur leurs propositions.
Diaporama ci-dessous : L’évocation des Maïs : deux enseignantes ont impliqué leurs élèves dans leur démarche pédagogique. 1. projection du tracé de maquette réalisé suite à une première projection du détourage du motif déjà peint en blanc, 2. Les enfants à l’œuvre, 3. Le motif complet, 4. application manuelle sur le deuxième sujet traité, 5. Le stagiaire avec des apprentis, 6. Le sujet complet face à la sortie du bâtiment principal vers la cafeteria
Diaporama ci-dessous : prise en mains par une troisième enseignante qui travaillait sur place avec ses élèves, la photo-source de l’épervier, sujet central, (« It’s a hawk ! » m’assurait le responsable technique) est issue d’un ouvrage traitant des traditions orales des peuples autochtones d’Amérique du Nord, ouvrage que j’ai acquis sur la recommandation d’un enseignant (David F. bilingue français, et très hospitalier).
Diaporama des peintures au sol (réalisées avec des produits destinés à supporter la circulation automobile…)
Une belle surprise : iI est toujours plaisant de voir son travail reconnu et publié à grand tirage (supplément artistique du dimanche)
…puis je me suis rendu à l’inauguration des réalisations organisées par l’association SPARC qui m’a confié ce projet, dans le cadre de sa participation à l’« amélioration du cadre de vie » de la Ville, cérémonie où l’on m’a gratifié de ce Certificat :
Et enfin mon travail est mentionné (#68. page 220) dans cet ouvrage de 470 pages référençant les peintures décoratives de Los Angeles en 1992…


























Bonjour Bernard, lorsque je clique sur « Lire la suite » j’ai pour réponse « Oups ! La page est introuvable ».
En espérant que tout se passe au mieux pour toi, je t’embrasse mon cher ami. Jacky
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Je redécouvre ton message et m’interroge : avait-on résolu ce dysfonctionnement ?
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