Au cours de mes pérégrinations, j’ai eu l’opportunité de négocier avec le responsable des bâtiments de l’INRA au Cap d’Antibes, la location d’un grand local (90 m²) au titre d’atelier de peinture. Mes revenus inexistants durant une période de plusieurs mois au cours de cette location m’a valu de proposer un décor pour paiement du loyer : la Présidence a accueilli ma proposition favorablement !
C’est dans ce contexte que j’ai eu le plaisir de rencontrer le Président de l’INRA de Sophia-Antipolis qui a déterminé le support à me proposer pour exercer mon art… Il s’agit du bâtiment, totalement indépendant du reste des locaux, renfermant les produits réputés dangereux.
Ma réaction, à l’écoute de la présentation du site, a été de demander : « Pardonnez-moi : mais si j’ai bien compris, l’attribution de l’INRA réside bien un travail de sécurisation des produits végétaux, assurant une meilleure alimentation de l’homme en particulier, et donc d’éliminer, par le fait, tout ce qui est dangereux ? » «Exactement , m’a-t-on répondu », et j’ai poursuivi : « Mais pour atteindre cet objectif, vous utiliserez ces produits toxiques et dangereux, entreposés dans ce bloc de béton ? », « Tout-à-fait ! ».
Ce qui m’a amené à qualifier spontanément le bâtiment : « C’est l’envers du décor ! ».
La maquette s’en est trouvée pré-déterminée par cette boutade, l’idée a fait l’unanimité. La maquette réalisée à partir d’un photo montage sur Photoshop® a d’abord évoqué l’idée d’une arborescences se développant au dessus du local, et s’y reflétant comme dans un miroir.
La première maquette a été celle-ci :
puis une recherche de « style » (j’y ai même alors laissé s’exprimer mon fils…)
suivie de la réalisation d’une surface conséquente pour en évaluer l’impact (de près et de loin) : niet ! ça ne nous a pas plu du tout : on est reparti sur autre chose…
L’idée de ne pas reproduire à l’identique le paysage naturel que j’avais sous les yeux, m’est venue en travaillant, et j’ai choisi d’asseoir la peinture sur un soubassement minéral s’inspirant des teintes de la terre oxydée environnante…
puis la surface latérale, vue à la sortie des bureaux…
et la vue d’ensemble en quittant le site :
Ce travail a plu, et m’a valu la commande d’une peinture à réaliser chez l’un des ingénieurs de l’INRA (Motu-Tapu dans « Peintures chez des particuliers », dans ESPACES PRIVÉS de « Peindre en poins grand »)…
Bravo! Au et à mesure je découvre ton talent extraordinaire ! De vraies œuvres d’art, toutes plus belles les unes que les autres!
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